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Autorail et Automotrice

Le monde du rail vous passionne ? Jura modélisme propose un grand choix d'autorails pour construire un chemin de fer miniature. Dédiés au transport de voyageurs, les autorails sont généralement affectés aux petites lignes dont l'électrification est impossible. Notre catalogue répertorie des miniatures d'autorails et d'automotrices qui ont marqué l'histoire des chemins de fer. Billard, EAD ou Picasso, ces machines emblématiques ont sillonné le territoire pour le compte de la SNCF ou de compagnies plus anciennes, comme le PLM. Nos reproductions sont réalisées par des marques de modélisme ferroviaire reconnues, comme Piko, REE Modèles, Arnold ou Jouef. Nous avons créé un système de filtres pour vous permettre de trier les différents produits par marques, compagnies ferroviaires, échelles, époques ou technologies (analogique ou digitale). Explorez notre collection d'autorails miniatures aux échelles G, HO, HOm, N et Z pour créer un convoi de légende. Les remorques d'autorails sont disponibles ici.

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Tout savoir sur l'autorail

Qu'est-ce qu'un autorail ?

L'autorail est un véhicule ferroviaire unique en son genre. En effet, il tient à la fois de l'autocar et du train. Les premiers modèles d'autorails étaient construits sur la base de véhicules routiers. Ainsi, la Micheline était équipée de pneus adaptés aux rails, les pneurails, qui justifient la comparaison. Autrement dit, l'autorail est une voiture voyageur équipée de son propre système de propulsion. Généralement, un moteur thermique. Ce matériel roulant peut acheminer des passagers en quantité limitée, sans le secours d'une locomotive de tête. Son coût d'exploitation est donc réduit. Il est affecté à la desserte des lignes secondaires, où la fréquentation est faible et où les caténaires permettant l'alimentation électrique des trains sont inexistants. De nos jours, les autorail diesel X 73500 de la SNCF, acquis par la quasi-totalité des régions, circulent sur des lignes à profil difficile, comme dans le Massif central ou le Jura, et en milieu périurbain.

 

Y a-t-il une différence entre un autorail et une automotrice ?

Avant 1938, alors que le réseau ferré français était exploité par de grandes compagnies ferroviaires privées, on parlait uniquement d'automotrices. Par la suite, la SNCF a fait une distinction entre une automotrice et un autorail, car ces véhicules ferroviaires n'utilisaient pas la même source d'énergie. Le terme automotrice est réservé aux engins à traction électrique, alors que le mot autorail ne s'applique qu'aux véhicules dotés d'une propulsion thermique, comme le moteur diesel MGO, monté sur le légendaire autorail X 2800.

 

Un autorail est-il forcément une Micheline ?

La Micheline est un autorail exploité entre 1933 et 1952 par la compagnie PLM, puis par la SNCF. Conçue par André Michelin au début des années 30, elle était équipée de pneus spéciaux qui lui permettait de rouler sur le champignon des rails. Le but de ce système breveté était d'améliorer le confort des passagers. Le pneurail fait aujourd'hui partie du patrimoine ferroviaire français. Par habitude, on a longtemps appelé les autorails des Michelines. Mais si la Micheline est bien un modèle d'autorail, tous les autorails ne sont pas pour autant des Michelines. 

 

Comment exploiter un autorail sur un réseau ferré miniature ?

L'autorail circule sur les rails sans engins de traction, il est donc possible de l'utiliser seul. Il est également envisageable de l'associer à d'autres véhicules ferroviaires. Il peut par exemple servir de locomotive à une remorque. Il peut également être jumelé à un autre autorail - on parle alors d'unité multiple (UM). On peut donc composer des convois de différentes formes. A noter, dans la réalité, ces derniers dépassent rarement six éléments. Découvrez notre gamme de remorques d'autorails

 

Les autorails célèbres

 

L'autorail X 2800

Mis en service en 1957 dans le Tarn, l'autorail X 2800 était équipé d'un moteur diesel MGO (1) de 820 chevaux. Un vrai progrès à l'époque, puisqu'auparavant la puissance des moteurs d'autorails était limitée à 320 ch. Pour obtenir une puissance à peu près égale, il était nécessaire d'intégrer deux bogies moteurs à chaque extrémités de la caisse du véhicule. Cette avancée technologique permettait de tracter jusqu'à 4 ou 5 remorques unifiées sur des lignes de moyenne montagne, comme dans le Massif central ou le Haut-Doubs, où cet autorail reste en activité jusqu'au 2019, signe de l'extraordinaire solidité de son châssis. Il pouvait atteindre la vitesse de 120 km/h.

 

L'autorail Billard A 80 D

Comme son nom l'indique, cet autorail a été construit par les Etablissements Billard. Ce constructeur de matériel ferroviaire implanté à Tours était spécialisé dans la fabrication de véhicules pour voie étroite. Le Billard 80 D était un autorail à voie métrique d'une capacité de 32 places assises exploité à partir de 1936 par la Compagnie des chemins de fer départementaux (CFD). Il était notamment affecté à la desserte des petites lignes du réseau de la compagnie en Charentes et en Indre-et-Loire. Il était équipé à l'origine d'un moteur CLM de 80 chevaux lui permettant d'atteindre la vitesse maximale de 75 km/h.

 

L'autorail De Dietrich X 3700 

Cet autorail a circulé dans l'Est de la France à partir des années 50. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la Société nationale des chemins de fer en commande 20 exemplaires à la société De Dietrich - ce constructeur a cédé son activité ferroviaire à Alstom en 1995. Le X 3700 dessert principalement les lignes d'Alsace et de Lorraine. Ils sont alors affectés au dépôt de Nancy, puis à celui de Metz-Sablon. Reconnaissables à leur bas de caisse rouge vermillon, ils sont équipés de deux moteurs Saurer BXDS de 160 chevaux qui leur permettent d'atteindre la vitesse de 120 km/h. Les autorails De Dietrich X 3700 sont retirés de la circulation en 1976.

 

L'autorail X 3800 Picasso

Les plans de cet autorail monocaisse ont été dessinés par la Division d'études autorails de la SNCF (DEA) après la Seconde Guerre mondiale. Les premiers prototypes livrés en 1950 sont facilement reconnaissables à leur poste de conduite latéral surélevé - leur forme particulière leur vaut le surnom de Picasso. Une partie d'entre eux est assemblée à l'usine Renault à Boulogne-Billancourt. Les 251 autorails X 3800 sont destinés à la desserte des lignes à faible trafic sur l'ensemble du territoire français. Ces engins sont dotés d'un moteur Renault diesel de type 517 G d'une puissance unitaire de 360 chevaux. Leur vitesse maximale est de 120 km/h. Ils sont réformés en 1988.

 

En résumé

L'autorail est un véhicule ferroviaire qui a largement participé au désenclavement des régions reculées de l'Hexagone dans la seconde partie du XXe siècle. En effet, ces engins de tractions permettent de composer de petits trains adaptés aux lignes dites difficiles. A ce titre, il tient une place à part dans l'histoire des chemins de fer en France. Il est donc un objet de collection particulièrement apprécié en modélisme ferroviaire. Il permet d'imaginer une multiplicité de dioramas. Nos modèles réduits répliquent les autorails emblématiques du rail français à l'échelle HO, G, Z ou N. Il est possible de former différentes attelages sur un réseau ferroviaire miniature : avec une ou plusieurs remorques ou en unité multiple.

 

(1) Marep, Grosshans, Ollier